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Ambiance sonore contre bruits !

Il est de notoriété que l’excès de bruit a des effets sur l’audition qui se traduisent par : la fatigue auditive qui est temporaire et les pertes auditives partielles ou totales qui sont irréversibles et peuvent être très handicapantes dans la vie de tous les jours.
Mais il existe d’autres facteurs, moins graves mais très gênant dans notre travail de tous les jours.

EFFETS NON AUDITIFS DU BRUIT

 

Pendant longtemps, le bruit n’a été considéré qu’en tant que phénomène physique agissant sur le seul système auditif. Nous savons maintenant que cette conception est fausse. Le bruit entraîne des réactions qui mettent en jeu l’ensemble de l’organisme.

Le bruit facteur de stress:

Lorsque l’organisme n’est plus en mesure de supporter la situation bruyante, le phénomène de stress apparaît. Il peut être identifié à partir des perturbations physiologiques et organiques qu’il engendre (sécrétion d’hormones: noradrénaline, adrénaline, cortisol). Il évolue en trois phases: une réaction d’alarme, une étape de résistance et un stade d’épuisement.

En réponse à un bruit, l’organisme réagit comme il le ferait de façon non spécifique à toute agression physique ou psychique. Le bruit, s‘il se répète, va entraîner une multiplication des réponses de l’organisme, et peut induire, à la longue, un état de fatigue, voire un épuisement. Au-delà de cette réaction, l’organisme peut ne plus être capable de répondre de façon adaptée et voir ses systèmes de défense devenir inefficaces.

L’exposition à un stress chronique est associée à des changements métaboliques qui augmentent le risque de maladie cardiovasculaire, et contribuent également à l’altération de la fonction immunitaire, au diabète, à des symptômes dépressifs et à des troubles cognitifs. On observe alors une dégradation de l’état de santé de l’individu.

L’adaptation de l’individu dépend de la perception de la situation.
La possibilité d’exercer un contrôle sur le bruit atténue les effets physiologiques et comportementaux des réponses de stress.

La gêne…

Les effets subjectifs du bruit sont à considérer comme des événements de santé à part entière. La gêne est le principal effet subjectif évoqué. L’OMS définit la gêne «comme une sensation de désagrément, de déplaisir, provoquée par un facteur de l’environnement dont l’individu ou le groupe reconnaît ou imagine le pouvoir d’affecter la santé».
Du point de vue physique, le niveau sonore peut être le premier critère pour définir la gêne, surtout pour des niveaux excessifs de bruit. Le caractère répétitif ou continu, la nature impulsionnelle, la période de la journée, la présence ou absence d’un autre bruit, ou encore le fait de pouvoir ou non l’interrompre, sont aussi des facteurs importants dans la sensation de gêne sonore.

Une affaire individuelle…

La perception sonore en termes de gêne ou de confort. dépend aussi de facteurs individuels (le vécu, le sexe, la personnalité, l’image de la source, la sensibilité au bruit, le statut d’habitation
etc.) et du contexte dans lequel le bruit se produit (les caractéristiques de la source, le niveau d’isolation acoustique, l’activité en cours, le contrôle du bruit etc.). Par exemple, il suffit parfois de se trouver dans un moment difficile (deuil, chômage, maladie) pour que le moindre bruit nous paraisse insupportable alors qu’une personne vivant des circonstances heureuses percevra les mêmes sons comme agréables.

En conclusion :

Dans nos établissements les origines des bruits sont :
  • les appareils divers comme les réfrigérateurs, la machines à cafés, le moulin, mixeurs, machines à laver, la hotte d’extractions, etc …)
  • notre activité-manière de travailler (gestes plus ou moins secs, manipulations de la vaisselle avec chocs, chaussures bruyantes, voix porteuses et fortes, disputes, etc…)
  • ambiance sonore (musiques mal adaptées comme la radio, volume musicale trop fort, etc…)
Il est donc indispensable pour notre bien-être, celui de nos employés et bien sûr de notre clientèle de travailler en étant conscient des ces bruits, pour les comprendre, les identifier, et les minimiser au maximum.
Il en découlera des services plus sereins, plus agréables et un confort non négligeable pour notre clientèle.

 

Source : www.bruit.fr

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